mardi 7 septembre 2010

Sur le chemin de St Jacques de Compostelle.


Ne rêvez pas ! Nous ne vous emmènerons pas aujourd'hui au bout du chemin qui conduit à St Jacques de Compostelle !
1511 kilomètres, vous vous rendez compte ?
En revanche, si vous voulez nous suivre, vous allez cheminer sur un peu plus de deux cents kilomètres, entre le Puy en Velay et Conques, traversant ainsi trois départements (la Haute Loire, la Lozère et l'Aveyron), franchissant trois fleuves (la Loire, l'Allier et le Lot) et parcourant quatre superbes régions (le Velay, la Margeride, l'Aubrac et le Rouergue).
Attention, cela sera fatiguant ! Il y aura des montées et des descentes (1300 m d'altitude en Aubrac, 280 m seulement à Conques), des sentiers caillouteux, des bitumes brûlants et des chemins empoussiérés.
Vous êtes partants ? Alors suivez nous !



Il est donc question de St Jacques. Et c'est dans la cathédrale du Puy en Velay, d'où nous partons, que nous faisons sa connaissance.
Il est sept heures du matin ce dimanche (!) et nous recevons face à lui la bénédiction d'un prêtre et la "crédanciale", sorte de carnet du pèlerin, qu'il faudra faire tamponner à chaque étape.
Environ soixante autres pèlerins (ou randonneurs) nous accompagnent. Parmi eux, des canadiens, des allemands, des belges et ... un couple qui vient de Namibie. Tous sont lourdement chargés et semblent prêts à avaler les kilomètres.

1ère Étape : Le Puy en Velay - St Privat d'Allier (24 kilomètres, 600 mètres de dénivelé).



Il est huit heures du matin, ce dimanche.
Nous laissons partir le peloton de pèlerins, préférant profiter du calme des rues de la ville à peine éveillée.



Mais la ville du Puy n'est pas très grande et les premiers sous-bois permettent à Annick de tester son harnachement, ses chaussures, son équipement.
Pressant le pas, elle rattrape déjà les randonneurs partis avant elle.
Elle semble très affutée !



Mon allure n'est pas la même. Peut être un peu plus pesante, un peu moins élégante.
Je laisse faire, elle finira bien par se calmer !
En fait, je vais passer onze jours à courir derrière elle !!!



A mi-chemin, nous traversons le village de St Christophe sur Dolaizon qui nous offre sa superbe église du 12ème siècle construite en roche volcanique rougeâtre. Admirez ce clocher-arcade et ses cloches qui sonnent à la volée à notre passage (en fait, c'était l'heure de la messe !).
Dans ce village, nous irons acheter du pain ... à la mairie (où un conseiller municipal assure la permanence du dépôt de pain!).



Le temps est superbe, il fait très chaud. Après 24 kilomètres de marche,(moyenne de 4,3 km/h) Annick découvre le village de St Privat d'Allier, notre première étape.
Il est 16.00 heures, "La vieille auberge", notre gîte, nous y attend !



Et là, surprise, c'est la fête au village !
Un feu d'artifice y est tiré. Nous y assistons de notre chambre. Quel beau présage !


2ème Étape : St Privat d'Allier - Saugues (19 kilomètres, 400 mètres de dénivelé).



Cette fois, c'est vers neuf heures que nous entamons notre étape (il faut dire, qu'à la vieille auberge, le petit déjeuner était particulièrement copieux !)
Dès les premiers kilomètres, dominant l'Allier, un belvédère coiffé de la chapelle St Jacques. Nous sommes à Rochegude, hameau typique à la frontière du Velay et du Gévaudan.
Au fait, le Gévaudan ! Ça vous dit quelque chose ?



La bêêête, évidemment !
Après Rochegude, et nous dirigeant vers Saugues, nous entrons dans son territoire. Là où, dans les années 1760, elle égorgea une centaine de femmes et d'enfants.
Brrr, quelle trouille !
Heureusement, en 1767, elle est tuée, mettant fin aux massacres.




Revenons à Rochegude.
Ne te penche pas, chérie, il y a trois cents mètres de vide jusqu'au lit de l'Allier !



Trois cents mètres que nous allons faire sur le c.. tellement la pente est raide !
C'est peut être à cause de cela que les premières petites ampoules sous la plante des pieds se sont déclarées.
Ah, quelle belle invention le "compeed" (pansement spécifique) !



Chéri, t'es sûr de ne pas être perdu ?
Y'a plus personne sur le chemin.
Mais, non, mon amour, regarde les marques rouges et blanches sur les arbres. Nous sommes sur la bonne route.



Gardant le cap, nous voilà à Saugues, notre deuxième étape. Le GPS nous indique 21 kilomètres de marche et une moyenne de 4,1 km/h.



Il est 18.00 heures et nous avons rendez-vous avec notre "hébergeur" sur les marches de la collégiale St Médard. Annick en profite pour assurer ses "vacations" téléphoniques quotidiennes.
Nos sacs semblent aussi fatigués que nous !

3ème Étape : Saugues - Chanaleilles (16 kilomètres, 230 mètres de dénivelé).



Après une nuit passée dans une chambre d'hôte confortable, il est temps de reprendre la route.
L'étape est courte aujourd'hui. Elle a été choisie pour bien récupérer des efforts des journées précédentes.
Le ciel est menaçant et nous jonglons avec les nuages. Nous aurons, ce jour là dix minutes de pluie fine pendant lesquelles nous nous amuserons à sortir notre poncho et pèlerine.
Cette météo n'entame pas l'ardeur d'Annick qui fonce dans les bois !


Au hameau de la Clauze, une petite pause auprès d'une croix en granit.
Au fait, savez-vous ce qu'il convient de faire à chaque fois que nous rencontrons une croix?



Il faut, en pensant très fort à quelqu'un, y déposer un petit caillou.
Ainsi, on soulage la personne à laquelle on pense d'un poids, d'une charge qui lui pèse.




Ce midi là, craignant la pluie (qui n'est jamais venue), nous avons préféré nous abriter dans un hangar agricole pour déjeuner.
Remarquez nos sièges et notre table ! Au menu, saucisse sèche et fromage de pays.



Sur l'itinéraire, nous dépassons une "baraque", lieu d'accueil des pèlerins, colporteurs ou paysans se rendant à la foire. Remarquez la cloche installée sur le toit qui, par mauvais temps, sonnait inlassablement pour appeler les égarés.



Après 16 kilomètres de marche, nous voici à Chanaleilles, notre lieu de résidence pour ce soir.
Encore une superbe église au clocher-arcades.
Ce soir là, nous allons faire connaissance d'un couple de belges avec lesquels nous ferons les deux étapes suivantes. Une belle rencontre comme il en arrive souvent sur le chemin de Compostelle.

4ème Étape : Chanaleilles - St Alban sur Limagnole (20 kilomètres, 300 mètres de dénivelé).


c'est reparti ! Cette fois, nous cheminons en compagnie de nos nouveaux amis belges.
Le plateau de la Margeride s'offre à nous. Un autre changement, nous quittons le département de la Haute-Loire pour la Lozère.



Il faut être ermite, ou berger pour habiter dans une telle maison !
Nous approchons d'un hameau baptisé "le Sauvage". Ceci explique peut être cela !



A la chapelle St Roch, à 1300 m d'altitude, une pause bien méritée.



Voyez comme on avance ! Il ne reste plus que 1478 kilomètres avant d'atteindre St Jacques de Compostelle !


Et nous voilà déjà arrivé au terme de notre étape. Levons les yeux pour admirer la belle église de St Alban.
Brrr, la bête du Gévaudan rode encore ! Saurez-vous la retrouver ?
Et, oui, ici, elle sert de girouette !

5ème Étape : St Alban sur Limagnole - Aumont (15 kilomètres, 150 mètres de dénivelé).



La rampe est dure !
Il faut dire qu'au petit déjeuner, chez nos hôtes, nous avons dégusté une spécialité de la Lozère, la coupetade. Une sorte de pain perdu avec raisins et pruneaux.
Burp, je crois en avoir mangé un peu trop !
Nos deux amis belges nous accompagnent encore ce matin. Voyez comme il fait beau !



Les "hommes" marchent ensemble. On est pas là pour flâner !



La montée était effectivement bien raide. Annick a besoin de souffler.



Admirez ce superbe paysage de la Margeride et de ses troupeaux.



Ce soir, chez nos hôtes, nous faisons connaissance avec une autre spécialité culinaire de la Lozère, l'aligot.
C'est une sorte de purée faite avec des pommes de terre, de la tomme de vache, de la crême fraiche et plein d'autres choses.
C'est bon et ... ça tient au corps !
Ne comptons donc pas les calories absorbées ce soir là !

6ème Étape : Aumont - Nasbinals (24 kilomètres, 230 mètres de dénivelé).

Et, oui, vous avez bien lu ! Aujourd'hui, une longue étape nous attend.


Et en plus, il pleut ! Annick s'empresse de revêtir sa pélerine.



Je fais la même chose. Remarquez que celà n'entame pas notre bonne humeur !



En fait, la pluie n'a duré que dix minutes ! Histoire de chambouler le contenu du sac à dos pour trouver les vêtements de pluie, les sortir et les remettre quasiment en même temps !
Enfin, on va pas se plaindre, hein ?
Vous remarquez comment Annick porte bien le chapeau de pèlerin ?



Mais il faut allonger le pas, rappelez-vous, l'étape est longue.
Mon sac, il pèse treize à quatorze kilos. En fait, je porte les produits de beauté d'Annick, et c'est ça qui pèse le plus lourd !



Après la brève ondée de ce matin, le soleil est maintenant fort.
Au fait, avez-vous remarqué un changement de paysage. En effet, nous avons quitté la Margeride et nous sommes maintenant en Aubrac.
Une immense mer de gazon où affleurent cailloux de granit et de basalte.
Des pâturages à perte de vue, des troupeaux, le Far-West français !!!
J'adore !



Ah, tiens, je vous parlais de troupeau ! Voici la vache de race Aubrac, à la robe couleur miel, aux cornes en forme de lyre et aux yeux en amande.



Vous le savez, l'étape et longue et le soleil tape fort.
Vous assistez ici à une constante, le recomplètement en eau fraiche à chaque fontaine rencontrée.
Remarque : l'eau, ça pèse lourd dans le sac (1 litre, c'est un kilo !). A ce sujet, j'ai eu beaucoup de mal à gérer l'emport d'eau au cours de cette longue randonnée. En emporter beaucoup, c'est lourd mais c'est sécurisant. En emporter peu, comptant ainsi sur la présence de fontaine le long du chemin, c'est beaucoup moins lourd mais c'est risqué (il y a quelque fois de longues portions de route sans aucune fontaine).



Ce soir, nous sommes hébergés dans un endroit magnifique : La maison de Rosalie. A 1300 m d'altitude, au milieu de nulle part, une maison en granit à la cheminée impressionnante.



Le repas du soir se prolonge dans une ambiance "authentique".


7ème Étape : Nasbinals - St Chely d'Aubrac (20 kilomètres, 500 mètres de dénivelé).

Du dénivelé, certes, mais du négatif cette fois. Pour la première fois depuis le Puy, nous allons en effet descendre.
Pourquoi, me direz-vous ? Eh, bien, parce que nous nous dirigeons maintenant vers la vallée du Lot.


Il fait frais ce matin. Annick a revêtu sa fourrure polaire.
Il est vrai que nous sommes à 1300 m d'altitude et que le vent cingle nos petites jambes dénudées !



Mais, au fait, nous allions quitter Nasbinals et je ne vous avais pas présenté son église.
Un superbe édifice roman du 14ème siècle construite en basalte avec un toit de schiste.



Après ce bref intermède qui nous a vu visiter cet église, nous reprenons notre progression au milieu des prairies de l'Aubrac. Annick escalade témérairement les clôtures qui jalonnent notre itinéraire.



C'est qu'elles ne sont pas loin ! Et parmi elles, un taureau d'un poids tout à fait respectable.
Là, Annick a fait un grand détour !





Au hasard de notre itinéraire, nous rencontrons un buron.
Un abri de berger, enfoncée dans le sol, à l'abri des vents dominants.



L'Aubrac, des troupeaux, des prairies à perte de vue, des fermes isolées, des murets de pierre et ... des randonneurs.
J'adore, j'adore !


A mi-chemin de notre étape, nous quittons l'Aubrac, "lieu d'horreur et de vaste solitude, infesté par les loups et les brigands".
C'est Adalard, pèlerin d'origine flamande qui disait ces mots. C'est sans doute pour cela qu'à cet endroit, il fonda en l'an 1120 l'hospice d'Aubrac devant lequel nous sommes.
Nous quittons la Lozère et l'Aubrac et nous entrons dans l'Aveyron et le pays du Rouergue.



Voilà le type de chemin qu'Annick n'aime pas ! Des cailloux sur lesquels elle rebondit en perte d'équilibre !



Mais ce soir, sa fatigue sera bien vite oubliée. Voyez dans quelle chambre nous allons passer la nuit ! La tour des chapelains, un édifice du 14ème siècle, nous ouvre les bras !



Je ne résiste pas à l'envie de vous présenter la table qui nous attend le lendemain au petit déjeuner.
Au-ten-thique, je vous dis !!!

8ème Étape : St Chely d'Aubrac - St Côme d'Olt (16 kilomètres, 500 mètres de dénivelé).

Nous continuons à descendre vers le Lot.
... Et nous nous apercevons que descendre, c'est parfois beaucoup plus fatigant que monter !



Après ce "bivouac" de rêve, nous reprenons la route.
Au fait, vous avez remarqué, nous avons perdu nos amis belges.
La dame, Agnès, fatiguée, a très nettement ralenti et a décidé d'écourter son périple.



Une petite fringale sur le bord de la route !
Faut pas s'laisser abattre ! Un bout de saucisson tiré du sac et, hop, ça repart !
T'en veux, chérie ?



Mais pas si vite ! Attends-moi !
Quelle santé, elle ne s'arrêtera donc jamais ?



A ce rythme, nous arrivons rapidement à St Côme d'Olt, notre étape de ce soir.
Levant la tête, nous découvrons ce curieux clocher "tors" (c'est l'exacte dénomination).
Je ne connaissais ni le mot ni ce type de clocher.
En fait, il en existe 34 en France (à Verchin, dans le Pas de Calais, par exemple).

9ème Étape : St Côme d'Olt - Estaing (17 kilomètres, 70 mètres de dénivelé).

Ça y est, nous sommes dans la vallée du Lot et aujourd'hui, peu de dénivelé.
Une étape tranquille, quoi!
Au fait, Estaing, notre étape de ce soir, ça vous dit quelque chose ? Je vous laisse chercher un peu.


Allez, il est temps de quitter St Côme d'Olt (classé parmi les plus beaux villages de France) pour reprendre la route.
Au fait, j'ai oublié de vous dire : Hier soir, nous avons eu le droit à un nouveau feu d'artifice, tiré encore une fois sous nos fenêtre.
C'en est trop ! Nous qui voulions voyager incognito !



Quelques kilomètres (et un beau raidillon) nous conduisent en vue d'Espalion. Superbe petite ville nichée dans un méandre du Lot.



Pour encore mieux apprécier le site, nous grimpons de quelques mètres pour atteindre Notre Dame de Vernus qui surplombe la ville.



Un tel spectacle nous encourage à se rapprocher de la ville pour y visiter ses secrets.



... Et le premier d'entre-eux est cette superbe petite église de Perse au clocher, encore une fois, à arcades.



Longeant les berges du Lot, nous voici à l'entrée de la ville d'Espalion. Quel régal !



Ah, les romains, y' construisaient solide à cette époque !



Nous le vérifions une nouvelle fois à l'entrée du village de St Pierre de Bessuéjouls.



Où nous découvrons encore une fois cette belle église romane.



Nous flânons, nous flânons, mais nous arrivons quand même au village d'Estaing, notre étape de ce soir.
Alors, Estaing, mais bien sûr, Giscard d'Estaing, notre ancien président !
Eh, bien, figurez-vous que Valéry est l'heureux propriétaire (depuis 2005) de ce superbe château qui domine le Lot.
Y'en a qui portent des Rollex, y' en d'autre qui s'offrent des châteaux !

10ème Étape :Estaing - Espeyrac (24 kilomètres, 320 mètres de dénivelé).


Giscard ne nous ayant pas retenu, nous décidons le lendemain matin de reprendre la route.
Annick semble beaucoup aimer les rives paisibles du Lot.
Remarquez la petite laine qu'elle porte. Il fait un petit peu frais.



Mais elle va très vite se réchauffer car nous allons quitter la vallée du Lot et le dénivelé est aujourd'hui ... positif.
Ça grimpe et, tout en haut de la côte, ce village avec ses terrasses de café accueillantes sont très appréciés.
En tout cas, Annick, le nez dans son verre, ne se pose pas de questions !
Y' fait soif !



Ça y est, elle est requinquée et elle m'attend !
En route vers Espayrac.

11ème et dernière étape : Espeyrac - Conques (17 kilomètres, 300 mètres de dénivelé).


C'est notre dernière étape.
Ce soir, nous serons à Conques, le but ultime de notre randonnée.
Avant celà, nous entrons dans un village qui s'annonce très sympathique.
Voyons ...


C'est le village de Sénergues au beau château (privé) du 15 et 16° siècle.
La tour située sur la droite date, elle, de 1385.



Dans ce village, il y a aussi une belle petite église où Annick est allée prier ... pour vous !



Mais Conques n'est pas encore en vue et il faut allonger le pas. Le chemin est bordé de mûres et ça sent très bon !



Quand tout à coup cette vue saisissante ! Ça y est, nous y sommes.
Au terme de nos onze étapes et plus de 210 kilomètres, dans son écrin de verdure, voici Conques.
Les tours de la basilique Ste Foy s'offrent à nous.



Annick plonge dans la ville avec ravissement. C'est magnifique !



Édifiée à partir de l'an 1041 pour abriter les reliques de Ste Foy, cette abbatiale est une étape incontournable sur le chemin de Compostelle.



C'est à l'intérieur de celle ci que nous recevons la bénédiction d'un prêtre, manière d'officialiser le chemin que nous avons parcouru depuis le Puy en Velay.



D'ailleurs, une statue de St Jacques était, comme au Puy, également présente dans un coin de l'abbatiale.
Nous lui avons confié un "témoin". Objet que nous reprendrons sans doute lorsque nous aurons décidé de poursuivre la route ...



La balade vous a t'elle plu ?
Nous, ça nous a fait plaisir de vous la raconter , de vous faire partager cette belle expérience, ces rencontres inoubliables et ces paysages magnifiques.
Ultréia ...

7 commentaires:

  1. Quel périple !
    Encore bravo pour ces jolies photos et ce compte rendu détaillé, un très beau souvenir !
    Gros bisous.
    Romain

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  2. Nous nous sommes régalés à vous suivre tout au long de ces 200 kms. Superbes photos ! et ces auberges qui nous font bien envie.....Il faudra continuer maintenant, mais quels souvenirs !!!
    Bravo à vous deux et merci de ce magnifique voyage. Bisous de Papi/Mamie.

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  3. Au delà des paysages et de l'aspect athlétique, je retiens l'omniprésence de vos sourires.
    Quel belle aventure, quel beau duo ...

    Philippe

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  4. Un seul mot à dire : Brââââ...vo !

    Claudine et Jean-Pierre

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  5. je viens de faire la lecture complète
    que de souvenirs bien agréables , des moments de rencontre et de silence : délicieux !!!!
    nous le ferons un jour !!!
    marylou

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  6. Très. beau blog avec de superbes photos.
    Cela donne envie de partir.
    Martin

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  7. Superbe blog et quel souvenir pour moi en 2008/2009

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