mercredi 19 octobre 2011

Un week-end à Londres.


Quelle belle idée de nous offrir, en guise de cadeau d'anniversaire, un week-end à Londres !
Nous faire franchir le channel, saluer la Reine, un footing dans Hyde park, une séance de shopping chez Harrod's, une dégustation de "fish and chips" dans un pub, régler sa montre à l'heure de Big Ben, voilà le scénario que nos enfants imaginent pour nous en nous expédiant chez les "roast beafs" !

Cependant, nous envoyer à Londres le jour où la France jouait en coupe du monde de rugby contre l'Angleterre, c'était pas un peu risqué, ça ?
Surtout que ce match, nous l'avons gagné ! Vous devinez alors que, tout au long de ce séjour, nous l'avons joué ... profil bas !

Allez les bleus, allez les bleus (chuuutt !).

Un seul mot d'ordre pendant ce court séjour : Optimiser le temps passé sur place !



C'est dans cette idée que, à peine débarqué de l'avion, nous voulons, et c'est bien normal, faire un petit coucou à la Reine. Nous sonnons donc à la porte de Buckingham Palace mais, pas de chance, elle venait tout juste de sortir ! Ça nous apprendra à ne pas prévenir !




Un peu déçu quand même, je décide de demander au "horse guard" de service de nous indiquer le meilleur endroit pour pique-niquer. La Reine, en effet, nous ayant fait "faux bond" en oubliant de nous inviter à sa table, il faut bien se restaurer !




Profitant d'un temps ensoleillé (où sont les mauvaises langues qui nous prévoyaient un temps "so british" !), un rapide repas pris sur le pouce dans le parc jouxtant le palais de Buckingham nous permet de gagner quelques délais sur un emploi du temps de l'après-midi quelque peu serré.

Mais nous voilà déjà en route (on the road again !!!)



Ah, ce s... de Nelson ! Nous battre à Trafalgar !
Et en plus, il a sa statue tout en haut de cette colonne !
Trafalgar square, vous le devinez, nous accueille avec son flot de circulation où des dizaines de bus à étage et de taxis rivalisent d'adresse pour se frayer un chemin.



Annick veut s'assurer que la Reine n'est pas rentrée dans ses appartements et décide de l'appeler avec son nouveau téléphone portable acheté sur place à un revendeur pakistanais.
Certes, le look de l'appareil est sympa mais le format est un peu encombrant quand même.Je me demande si elle ne s'est pas "faite avoir" ?


The "must of the afternoon" : Big Ben and the House of parliament.




Nous avons échoué devant le palais de la Reine, alors, ici, c'est décidé, je me fais passer pour un Lord
et je rentre pour siéger. J'en ai l'allure, non ?
Quel nom vais-je emprunter ? Lord Mountbatten, c'est déjà pris, Lord of Messines aussi.
C'est décidé, ce sera Richard cœur de lion !
En disant ça, j'ai un doute. Je me demande si ce nom n'a pas déjà été également utilisé ?


Tiens, je vais demander à ces six bourgeois. Il me semble qu'ils parlent français.


Et en plus, y' sont cht'is ! De Calais, y viennent !
Incroyable, non ?



Un agent de police nous rappelle à l'ordre !
Bizarre, son sifflet !

Il a pas l'air bien commode et ses mœurs me paraissent douteuses.
C'est bien une jupe qu'il porte, non ?

Allez, circulons, circulons ...









Une belle église pour un mariage !
C'est l'abbaye de Westminster, bien sûr, lieu aussi de couronnement (et tombeau) de la quasi totalité des rois et des reines d'Angleterre.
Brrr, c’est impressionnant !




Dis, et si on allait se boire une pinte ?



Une pinte (un demi litre) de bière anglaise, bien sûr, dans un pub typique londonien.
Celui ci date de 1898. Pittoresque, non ?




Allez, à votre santé !
En même temps, dégustons (le mot est fort, quand même) ce délicieux "fish and chips" servi traditionnellement dans les pubs. En fait, c'est du poisson pané et des frites ! La gastronomie britannique dans toute sa splendeur !
Cette pause bien méritée sert, en fait, de transition. Les monuments et les façades, c'est terminé pour aujourd'hui. Place maintenant au shopping !





Regardez comme Annick a le sourire devant l'un des plus grands magasins de Londres (Liberty)!




Kingly court, un ilôt de trois étages rempli de petits magasins chics noyé au milieu de Carnaby street. Le rêve pour Annick !



Et que dire de Burlington Arcade, ruelle aux boutiques de luxe qu'Annick arpente avec élégance (c'est la seule allure autorisée à cet endroit !) .

Allez, chérie, il faut rentrer maintenant ! Il est tard, ne nous attardons pas dans cet endroit ... peu recommandable pour ma bourse !



Picadilly circus. Mais où est donc la bouche de métro ? Pardon, the tube, please ?


Tiens, cette publicité lumineuse nous rappelle l'anniversaire d'Annick et le cadeau qui nous a mené ici ! Amusante, cette coïncidence, non ?

Ouf, nous avons trouvé notre métro. La première journée is out ! We come back home !
We are so tired !




2ème jour : Le jour s'est à peine levé, the breakfast tout juste englouti, que nous repartons, bon pied, bon œil, vers the City.




Ce matin, nous attaquons par un autre grand lieu du shopping à Londres, le magasin Harrod's !
Grandiose ! Nous imaginons ce que cela pourrait être à Noël !



Covent garden est notre site suivant. Là aussi, boutiques chics, animations et spectacles de rues, badauds et touristes béats.



Les abords de ce quartier sont également spectaculaires. Encore des ruelles aux façades colorées.




Mais tout ça, ça creuse ! Et nous voilà de nouveau à la recherche d'un pubprêts à dévorer notre deuxième "fish and chips" (avec un' pinte)! Cette fois, c'est un établissement à l'effigie de Shakespeare qui nous accueille.






Il aurait été dommage d'être à Londres et ne pas prendre un "double-decker" !
Le bus n° 15 nous emmène vers London Tower.
Au passage, un coup d’œil vers la cathédrale St Paul. Nous nous y arrêterons au retour.




Et voilà, la perle ! London Tower ! Le monument, pour moi, le plus emblématique de Londres.
Allez, ça vaut bien une deuxième photo !



Annick semble de mon avis. Quoiqu'elle aime aussi beaucoup Harrod's, Covent Garden, les pubs, les pintes ... (mais, non, chérie, je rigole !).



Puisque nous sommes au bord de la Tamise, un coup d’œil sur "London eye". La vue doit être superbe là haut ! On a l'impression que le sommet de la roue touche les nuages, tellement le plafond est bas !




Et nous voici, comme prévu, de nouveau devant la cathédrale St Paul. Là où Charles et Diana se sont mariés. La pauvre, un' si belle femme !



Vous n'y êtes jamais entrés ? Ah, ça c'est pas bien ! Comme dirais Annick, une p'tite prière, ça fait jamais de mal ! On mettra même une bougie (à one pound !).




Attention, chérie, tu vas te faire écraser ! C'est vrai qu'il faut regarder du bond côté avant de traverser ! C'est déjà pas facile comme piéton, alors, en voiture je m'y risquerai pas !



Devinez où nous sommes ?
A l'aéroport, bien sûr. Et oui, la promenade est déjà terminée. Mais cette escapade nous a tellement plu que nous nous promettons d'y revenir, as soon as possible !
Merci de l'avoir suivie avec nous.
A bientôt pour de nouvelles aventures.

mercredi 22 juin 2011

Raid orientation o'bivwak 2011.


Ça y est, c'est reparti ! loin d'être découragé par l'édition 2010 qui, pendant deux jours nous avait conduit au plus profond du massif du Vercors, nous sommes de nouveau sur la ligne de départ de cette édition qui va nous voir parcourir cette fois les crêtes et les bois du massif du Pilat, au nord de l'Ardèche.



Et sur la ligne de départ, nous ne sommes pas les seuls !!!
Cette année, 2100 concurrents vont s'affronter le long des deux étapes qui nous seront proposées.
Au milieu d'eux, difficile de nous trouver. Au fait, j'ai oublié de vous parler de notre équipe.



Voilà les bons !
Deux athlètes hyper-entraînés prêts à défier toute la concurrence !
Remarquez les muscles saillants, le regard acéré, la puissance qui se dégage de ces corps prêts à en découdre !

Mais vous devez, si vous nous avez bien suivis l'année dernière, vous demander où sont passés les redoutables équipiers qui nous accompagnaient à l'époque.
Hélas, Romain, le coureur modèle qui avait, rappelez-vous, en très peu de temps, compris toutes les subtilités de cette compétition et couru en véritable animateur de la course, s'est blessé au genou quelques temps avant l'épreuve.
Quant à Anne, la femme et coéquipière de Gaël, c'est un évènement beaucoup plus heureux qui l'empêche cette fois de participer.
Jugez-en vous même !



Vous avez deviné ?
Et oui, elle attend un bébé (mon deuxième petit-fils) pour le mois de septembre. Remarquez cependant qu'en parfaite sportive et grande supportrice de son mari, elle a tenu à nous accompagner sur la ligne de départ.
En matière de grande fan, remarquez également Annick toujours aussi heureuse d'accompagner son grand "nénain" où qu'il aille ! Elle n'oubliera pas non plus d'encourager son mari tout au long de l'épreuve.

Alors, me direz-vous, une seule équipe au lieu des deux engagées l'année dernière, cela régresse en matière de participation !
Détrompez-vous, la relève est prête !


En effet, Timothé se penche déjà sur la carte et discute avec son père de la stratégie à employer.
A les voir aussi concentrés, il me semble que Gaël s'est déjà choisi un autre équipier pour l'année prochaine !


Alors, papa, tu n'as rien oublié dans ton sac ?
Timothé a raison de s'inquiéter car, ne l'oublions pas, le règlement de cette épreuve nous impose d'être, pour les deux jours de course (et une nuit), en autonomie totale !
L'alimentation (lyophilisée), l'eau, la tente, le duvet, le réchaud, la lampe ... tout doit s'y trouver !



Ça y est, papa, j'ai tout contrôlé.
Mais, c'est lourd ! Et tu me dis que tu vas courir pendant deux jours avec ça sur le dos ?
Le sac de Papi me semble moins lourd, tu devrais l'échanger !
Quoique il est aussi haut que moi !



Le temps est venu de penser à la course et de faire connaissance avec la carte qui vient de nous être remise.


Le relief semble prononcé, la végétation est dense, le cheminement sera sans doute difficile à trouver. Mais Gaël semble confiant. La course va être belle !



Dix balises de ce type nous attendent la première journée. Dans les bois, sur les pistes, au sommet d'une falaise, dans un trou ...
Mais le temps de la réflexion est passé ! L'heure du départ est proche !
Maintenant, place à l'action !!!



Le départ est donné dans les petites rues du village de Pélussin. Nous montons aussitôt à l'assaut des premières pentes du massif du Pilat. Gaël, toujours souriant malgré l'effort brutal, imprime une bonne cadence.



Les premières balises trouvées nous donnent le sourire ... et l'occasion également de découvrir un superbe paysage.



Gaël n'est pas en reste et admire à son tour ce splendide panorama. C'est sûr, il reviendra ici en famille pour pique-niquer !



Mais nous ne sommes pas ici pour faire du tourisme et la course reprend ses droits !
Gaël refait le point et trace la route à suivre pour atteindre la balise suivante.

Cette première étape aura duré pour nous un peu moins de cinq heures. Toutes les balises (dix) ont été trouvées et nous nous classons provisoirement dans le premier tiers des participants.
Nous sommes satisfaits d'arriver à l'étape.



Notre "home" est monté. Gaël se délecte déjà à l'idée de partager sa couche avec son papa !
Et oui, nous tiendrons tous les deux dans cette tente au format ... très ajusté !



Vous l'avez deviné, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée de camping à la belle étoile !
Plus d'un millier de tentes ont été recensées ce soir là dans cette grande prairie !



Mais c'est maintenant le temps de préparer notre repas du soir.
Au menu, soupe aux vermicelles et bolino ! Humm, on se régale d'avance !
Remarquez à l'accoutrement de Gaël que la température (clémente depuis le départ) chute.
N'oublions pas que nous nous trouvons en altitude et qu'un vent assez prononcé souffle. Brrr ...



Les gens commencent à regagner leurs tentes et à s'organiser pour la nuit. Là aussi, des problèmes d'orientation pour certains pour regagner leur tente après s'en être éloigné (pipi du soir, par exemple) ! Elles se ressemblent toutes !



Cinq heures du matin ! Il fait encore nuit et nous sommes réveillés par les organisateurs au son de l’accordéon !
Dans une heure et demie (à 06.30 heures), le départ de la deuxième étape va être donné !
Allez, debout !



Gaël, que cet horaire matinal ne rebute pas (remarquez son sourire), commence à démonter la tente alors que je fais chauffer notre petit déjeuner (café soluble et biscuits secs).
Nous seront prêts à l'heure.



La preuve !
Il est six heures trente et nous voici déjà sur la ligne de départ. "Y fait pas ben chaud !"
Aujourd'hui, seize balises à trouver et un début d'étape très accidenté !



Mais elle est où cette p... de balise ?



Rassurez-vous, nous l'avons trouvée !
Et après six heures de courses environ, nous trouvons enfin sur la ligne d'arrivée notre plus belle récompense.
Sourires et câlins gomment nos souffrances de la journée.



Elle est pas belle notre équipe après une telle épreuve ?
A peine quelques égratignures et même pas fatigués (quoique !!!).




La course a été belle et j'espère que, pour vous, elle a été agréable à suivre.
Pour vous remercier de nous avoir lus, nous buvons à votre santé (avec modération, bien sûr) !
Et à l'année prochaine ...
Les dossards 6162.