dimanche 21 juillet 2019

Rando en Oisans.




Aujourd'hui, je vous invite à nous suivre en randonnée dans le massif de l'Oisans, plus particulièrement sur le plateau d'Emparis, à 2240 mètres d'altitude.


A cette altitude, et à l'heure où nous débutons la rando, il fait frais et Annick presse l'allure.






Devant nous, à l'horizon, le massif de la Meije et son glacier.





Le sourire est au lèvres et, vous avez remarqué, les pulls et fourrures polaires sont ôtées !

Le long de la piste, perchés sur une crête, des vautours nous observent. Brrr, pas rassurant !



Allez, je sors la carte et on fait le point !





Petite pause avec nos amis qui ont bien voulu nous suivre dans cette aventure.





Il est temps maintenant de reprendre notre marche.





Pour atteindre le lieu où nous allons déjeuner, le lac Lérié.





Ouf, cette pause est bienvenue !




 Allez, les amis, rejoignez moi pour une jolie photo !





La pause, c'est aussi, pour ces dames, l'occasion de papoter !





Ou d'aller à la recherche de plantes rares comme l'edelweiss.





Comme la nature est belle à cet endroit !
 

Allez, les filles, il est temps de reprendre la piste !


Le cairn, sur la crête, nous indique le chemin à suivre.





Une coutume apprise sur le chemin de Compostelle oblige Annick à poser sa pierre à l'édifice.





 La route se poursuit dans des décors splendides.





Quand soudain, au loin, le refuge où nous passerons la nuit apparait.





Là, Annick est surprise par la rusticité des lieux. Un dortoir en bat-flancs où une trentaine de couchages sont alignés la rend hilare ! En fait, on ne dormira pas beaucoup !
Une anecdote, en faisant ma toilette du soir dans un endroit peu éclairé, croyant prendre mon tube de dentifrice, je me trompe et me brosse les dents avec de la pommade contre les piqures d'insectes !
Dégoutant ! 

 Au petit matin, les clarines des biquettes (épargnées par le loup !) nous réveillent.
 

Nous reprenons alors notre chemin en assistant à la cavalcade de marmottes sorties de leur terrier

Le village de Besse en Oisans, notre objectif final, est atteint.

 Une guinguette nous y attend.Nous y reprendrons des forces dans un environnement magnifique.
Allez, à bientôt pour d'autres aventures.

lundi 15 juillet 2019

Un week-end chez papi et mamie.



En ces premiers jours d'été, j'ai l'idée d'aller à Voiron rendre visite à papi et à mamie.
J'suis content, ils ont toujours des idées originales pour me distraire et des trouvailles en matière de d'amusement.
Et, cette fois encore, ils vont me surprendre car ils ont prévu, vous le verrez, des activités auxquelles je ne m'attendais pas du tout.


Vous l'avez deviné en regardant ces premières photos, c'est de la pêche à la truite dont il est question.
C'est dans un lac proche de Saint Pierre d'Entremont, en Chartreuse, que je plonge ma ligne dont l’hameçon est garni d'une coquillette cuite, appât qui doit attirer les truites les plus voraces.  


Apparemment, les poissons ne sont pas affamées et ne se jettent pas facilement sur mon appât. Devant mon impatience, mamie vient m'encourager.


Elle me conseille de changer de coin et de m'installer à l'ombre.


Puisqu'on a un peu de temps, rappelez vous, il y a sept ans tout juste, c'est mon frère Timothé qui était à ma place et traquait déjà le poisson avec papi et mamie.


Moi, à cette époque, j’étais tout petit et participait déjà à cette expédition.


Bon sang, je parle, je parle, et ça mord ! Une énorme truite gigote au bout de ma ligne et, avec beaucoup d'application et de sang froid, je la sors de l'eau.


Le poisson sorti, je laisse à papi le soin de le décrocher. Pas d'imprudence, c'est dangereux ces bêtes là !


Ouf, après toutes ces émotions, il est temps de passer à table et de déguster les poissons victimes de mon talent de pécheur. Humm, c'est bien bon !


Le lendemain, sans transition, une activité bien différente.


Un parc aventure m'attend, avec ses obstacles et ses jeux divers.


Je cours à perdre haleine de place en place, à la recherche de vertige et d'émotions.


Mamie me suit d'ailleurs sur la plupart des obstacles, papi se contentant d'assurer le reportage photos !






 Je passe d'arbres en arbres, à la recherche de sensations et d'aventure.


... Et je cours encore et encore vers de nouveaux sites.



Je n'en peux plus, mamie, aide moi, viens me sortir de là !


Toujours prête, mamie me rejoins dans un labyrinthe. Elle est forte, mamie !


On est tous les deux épuisés ! Mamie m'invite à m'assoir auprès d'elle ...




... Et me propose de déjeuner. Ouf, quelle journée, je me régale avec ce qu'elle me sert.


Allez, un dernier parcours en altitude et nous quittons le parc, bien fourbus !
Au revoir et merci d'avoir suivi mon périple et su apprécier mon audace !!!

mercredi 16 mai 2018

du Duomo au Ponte Vecchio.


Ça y est, nous refaisons nos valises. Cette fois, point d'avion, de paquebot, de destinations exotiques ou transatlantiques. C'est aujourd'hui Florence et ses trésors, Sienne et ses couleurs, la campagne toscane et son parfum qui nous attendent et que vous pourrez également découvrir au travers de ces lignes.

Alors, que vous présenter en premier ? Florence, paraît-il, est un musée à ciel ouvert. Nous devrions donc rencontrer, ça et là, au détour d'une ruelle ou sur une place, de magnifiques statues.



 















Ou, au hasard d'une visite de musée, une oeuvre splendide comme celle de l'Annonciation de Fra' Angelico. 


Mais, nous, nous n'avions qu'une seule idée en tête. Nous devions débuter notre visite par le cœur de Florence, le centre historique et religieux, là où se trouve le Duomo, la cathédrale Santa Maria del Fiore.

Et au détour d'une rue, elle nous apparaît dans toute sa splendeur.


 Rendez vous compte, cette cathédrale (Sainte Marie de la Fleur) date du 13è siècle.


Disposé harmonieusement sur la même place, le Duomo (la cathédrale) le campanile, ici à droite, et le baptistère (au premier plan) constituent le cœur florentin et le poumon artistique de la ville.

Abasourdis par tant de beauté et d'émotion, nous décidons de prendre un peu de recul et de faire une pause.


C'est assis à la terrasse d'un café dominant la Piazza del Duomo que nous profitons encore de la beauté majestueuse de l'ensemble architectural. D'ailleurs, Annick n'arrive pas à détacher son regard de cette merveille.


Une anecdote, vous ne verrez pas de photos prises de l'intérieur de la cathédrale. Pendant quatre jours, nous sommes passés et repassés devant l'entrée de celle ci mais, découragés à chaque fois par les trois cents à quatre cents mètres de file d'attente, nous y avons renoncé !

Alors, continuons notre route.


Nous nous dirigeons alors vers la Plazza della Signoria et, chemin faisant, nous croisons l'église Orsanmichele. "Saint Michel au jardin" semble être le nom français de cette édifice, ancien grenier à blé de la ville au 13è siècle (ceci explique peut être cela). 
Saint Michel au jardin, tiens, ça me fait penser à quelqu'un ...


Et puis, nous débouchons sur une superbe place, où, avec une allure de forteresse, trône le Palazzo Vecchio, symbole de la puissance des bourgeois habitant la cité au 14è siècle. 

  

Autour de cette place, sous des loggias ou adossées aux édifices, des statues antiques et Renaissance semblent monter la garde ou deviser sur l'avenir de la cité.
                                                                                                                                                                                                                  
















Quelques pas encore et nous atteignons le Ponte Vecchio.




Celui ci, alourdi par des échoppes où les orfèvres se disputent la place depuis le 16è siècle, est le plus vieux pont de Florence (1345). C'est aussi le seul pont de la ville qui a été épargné par les allemands en 1944, tous les autres ayant été détruits pour retarder l'entrée des troupes américaines. Il a dû son salut à l''étroitesse de sa voie qui rendait impossible le passage des chars.


Allez, c'est fini pour aujourd'hui, demain, nous vous promettons d'autres découvertes.

ooo


Pour varier les plaisirs, nous décidons aujourd'hui de vous emmener à Sienne. Après une heure de circulation ... italienne, nous voici arrivé à destination.

Là aussi, nous avons une idée bien arrêtée de notre périple. Il débutera par ...


la cathédrale Santa Maria Assunta, le Duomo de Sienne.
Construite au milieu du 12è siècle, elle n'a été achevée que cent cinquante ans plus tard en raison de la grande peste qui a sévit sur la ville.


Là, nous arrivons à y pénétrer et, à l'intérieur, l'effet est saisissant. L'alternance des lignes horizontales de marbre clair et foncé nous fait penser à la cathédrale mosquée de Cordou.



Une chapelle de la cathédrale abrite une bibliothèque au plafond orné  d'enluminures éclatantes.






Gavés de tant de beauté, nous ressortons encore impressionnés par cette richesse artistique.



La ville n'est pas si grande et quelques pas plus loin nous débouchons sur la deuxième merveille de la cité.


La piazza del Campo et le palazzo pubblico.
Le Campo est l'une des plus célèbres place du monde, pavée en briques roses et cernée par un anneau dallé de pierre où s'affrontent chaque année des cavaliers lors de courses acharnées.




Le Palazzo publicco, élégant et sobre, est l'un des plus beaux monuments civils d'Italie. Il date également du 13è siècle. Décidément, on a beaucoup construit à cette époque !


Mais, j'ai perdu de vue Annick. Que peut elle bien faire ?


Ah, il semble qu'une séance shopping s'impose !


Après ce petit moment d'égarement, nous terminons notre visite de Sienne là où nous l'avions commencé, la piazza Salimbeni, l'une des plus nobles places de la ville. Elle est entourée de trois palais à l'architecture toute différente.

ooo

Vous l'avez deviné, nous revoici à Florence pour une ultime journée de visite.


Cette fois, nous prenons un peu de hauteur et, traversant l'Arno, le fleuve qui arrose Florence, nous partons à l’assaut d'une petite colline qui surplombe la ville.

La pente est raide mais nous traversons un jardin où 350 variétés de roses sont plantées.

On ne se rassasie pas d'un tel endroit où l'on déambule entre fleurs et sculptures. 

Et toujours, en fond de tableau, le duomo et le campanile, preuves que l'on est pas très loin du centre historique.

Allez, un petit effort, quelques marches encore et nous atteignons l'église de San Miniato al Monte.
Un petit joyau roman, cette fois, qui étincelle de marbre.

Zut, elle est fermée ! La faute m'incombe, j'aurais dû lire le guide qui m'indique qu'elle n'ouvrira qu'à 16 heures !

 

Un regard sur la ville qui semble nous inviter à la rejoindre.

Nous redescendons tout ce que nous avions monté,

et nous franchissons de nouveau le Ponte Vecchio, pour nous diriger vers le quartier Santa Croce et sa superbe basilique.



Non, je ne vous dirait pas quand elle a été construite. Je suis sûr que vous l'avez deviné. En revanche, je peux vous dire que c'est la plus vaste église franciscaine du monde avec ses trois nefs et ses six chapelles. 
Et, savez vous qu'à l'intérieur de cette basilique se trouvent les tombeaux de Michel Ange, de Galilée et de Machiavel ?


Un petit détour pour admirer l'église Santa Maria Novella, toujours de marbre parée. Un détail, pour les touristes qui se rendent à Florence, c'est souvent la première église que l'on contemple car elle est située juste à côté de la gare centrale.

Quelques pas encore et nous voici dans le quartier San Marco où nous décidons de "nous faire un musée" !
C'est au couvent San Marco que nous décidons d'entrer pour admirer une partie de l'oeuvre de Fra' Angelico qui y est déposée.

















L'oeuvre la plus connue et qui y est magnifiquement installée est l'annonciation. La douceur des tons et les jeux de lumière qui composent ce tableau sont réellement extraordinaires.


Des fresques garnissant chacune des pièces visitées sont autant de chefs d'oeuvre.

Comme ce que nous visitons est un couvent, une quarantaine de cellules abritant jadis des moines dominicains sont présentes et toutes sont ornées de fresques de Fra Angelico. Magnifique. 

C'est sur cette visite que se termine notre séjour à Florence et en Toscane.



Il est maintenant temps de reprendre la valise que nous avions laissée là au début de notre semaine de vacances et de reprendre la route.


Florence, Sienne et la Toscane nous ont séduits. Nous y reviendrons certainement un jour pour, peut être, aller à la rencontre de petits villages accrochés aux collines du Chianti ou profiter du spectacle nocturne offert par les bâtiments illuminés de Florence.

Alors, au revoir, merci de nous avoir suivis et à très bientôt.